Koh Rong Sanloem

Nous prenons le bateau à Sihanoukville pour Koh Rong Sanloem, l’île que nous avons choisie. On dit que c’est l’une des plus tranquilles. Nous voulons aussi aller sur la plage ouest (Sunset beach), qui n’est quasi pas accessible en bateau. Une fois arrivés sur l’île, nous marchons donc 45 minutes à travers la jungle (avec les bagages) pour arriver à l’hôtel.

L’arrivée est à la hauteur

Nous logeons au Huba-Huba qui propose des prix abordables et un staff de volontaires étrangers très sympas. Nous passons 3 jours à la plage, faisant du snorkeling, nous promenant sur le sable, lisant, parlant avec les gens… bien tranquilles, quoi!

On doit bien l’avouer, le premier jour, après avoir poser nos bagages, nous faisons une heure de snorkel et nos dos blancs et immaculés prennent une couleur rouge crevette au top. Nous passerons donc le reste des jours en T-Shirt et à l’abri à l’ombre.

Premier plongeon

Plein de poissons à voir

Elle est dure, la vie…

Belle brasse 😉

Le snorkeling en T-Shirt…

Pas toujours très coloré…

Le paysage est magnifique. Eau turquoise cristalline, petits poissons, plancton fluorescent la nuit, hamacs… idyllique! Mais nous n’avons pas d’eau douce pour nous doucher >.< et quand tu as le dos cramé, l'eau salée n'aide pas beaucoup... Durant la nuit, il tombe des pluies diluviennes et des souris tentent d'entrer dans notre tente où il n'entre pas un pet d'air... on transpire!! [caption id="attachment_364" align="alignnone" width="818"] La terrasse du Huba-Huba[/caption]

Petite promenade sur la plage avec ce qu’il reste du ponton

Rêvant de nuits fraîches et d’eau douce, nous reprenons le chemin de la jungle pour nous rendre à Kampot, une région où l’on cultive le poivre et où l’on mange du crabe!

Siem Reap et Angkor Wat

Nous arrivons à Siem Reap en milieu d’après-midi, fatigués, sous un soleil de plomb. Nous traversons la horde de tuk-tuk en descendant du bus (nous nous sommes habitués rapidement à tant de tuk-tuk qui nous accostent et nous le prenons avec le sourire) et nous marchons jusqu’à l’hôtel. Nous arrivons exténués par la chaleur et par notre séjour à Banlung où nous avons vécu un moment fort, mais n’avons pas tant dormi.

Nous passons ce qu’il nous reste d’après-midi dans un café très sympa à proximité de l’hôtel et nous préparons la visite des temples d’Angkor du lendemain. Nous sommes un peu verts, car nous devons nous lever très tôt pour profiter de la chaleur du matin. Pour changer un peu, nous décidons de faire la visite sur un tandem (vélo à 2 personnes), mais renonçons au lever du soleil, car nous devons dormir un minimum.

A 6h30 du matin nous sommes déjà sur notre tandem! Nous avons bien fait de renoncer à la photo d’Angkor Wat à l’aube, le ciel étant nuageux (olé olé!!). En plus, nous aurons un jour moins chaud et parfait pour le vélo (olé olé again!!). Notre objectif du jour est de visiter les temples du circuit principal, qu’ils appellent petit circuit.

Le premier arrêt nous permet d’acheter les billets pour le parc national (37$ par personne O_O). Il n’y a pas de queue et tout va très vite: ils font une photo, impriment les billets et voilà – prêts à pédaler! Il faut aussi dire que tout les locaux que nous croisons nous regardent comme s’ils n’avaient jamais vu de tandem et rigolent. Même les conducteurs de tuk-tuk nous font des commentaires :P.

Premier arrêt: Angkor Wat. Il paraît que c’est le plus beau temple, symbole du Cambodge et tout… mais on reste sur notre faim. Mathieu est peu de mauvaise parce qu’il manque de sommeil et qu’il est déçu de la rénovation des temples.

Angkor Wat

Nous ne restons pas longtemps et allons à la prochaine destination: Ta Phrom, le temple où ont été tournées des scènes du film Tom Raider. Bon, en chemin, nous nous arrêtons à d’autres temples plus petits qui nous plaisent davantage (à moi, parce que Math trouve tout nul).

Sur notre beau tandem

Ta Phrom, les fromagers (l’arbre) disloquent les ruines

Porte de la Victoire

Nous passons tout le matin et une bonne partie de l’après-midi visitant les ruines des temples. Peu avant midi, Mathieu retrouve une meilleure humeur et commence à profiter de la visite.

Baphuon

Baphuon, pas tout à fait adapté à mon gabarit

Bayon, le temple aux multiples visages

Nous visitons le site jusqu’à 15h et retournons à Siem Reap à la force de nos mollets.

Le lendemain, nous le consacrons à préparer la suite du voyage. Nous profitons aussi des restaurants et cafés sympas de la ville, faisons un lessive et achetons les billets du bus de nuit pour aller à Sihanoukville, d’où sortent les bateaux pour les îles.

Comme nous avons encore un jour de plus dans cette ville, nous décidons d’aller au Musée national d’Angkor Wat, espérant approfondir notre connaissance des temples et de la culture khmers. Et bien non, grande déception, le musée ne vaut pas la peine. Peut-être est-ce mieux avec un audio-guide, mais les panneaux explicatifs ne sont ni clairs ni vraiment intéressants. Une visite ennuyante et longue. Nous rentrons à l’hôtel et attendons le bus-hôtel, dans lequel nous ferons le voyage couchés dans des lits 😀

Vientiane

Quand nous étions à Vang Vieng, Mathieu est tombé malade (refroidissement). Après toute une matinée dans un bus local, il décide de rester se reposer à l’hôtel. Je sors faire un tour en ville en direction du marché.

Je me promène dans les rues, tranquilles bien que nous soyons dans la capitale. Je passe par le That Dam (stupa noir) et le Wat Sisaket.

Le Wat Ho Phra Kéo Museum

Une maison coloniale

That Dam (stupa noir)

Les marchés Morning market et Khua Din market sont grands et pleins de choses. Mais comme c’est l’après-midi, la moitié des stands sont déjà fermés.

Khua Din market

Je fais un tour et retourne en direction du centre, pour voir le coucher du soleil au bord du Mékong.

Parc Chao Anouvong

Le ciel est nuageux et je ne verrai pas de coucher de soleil 🙁 Je me promène un peu par le marché de nuit, mais je me lasse rapidement de tant de boutiques. J’achète un billet de bus pour partir le lendemain à Thakhek et je rentre à l’hôtel. Mathieu se sent légèrement mieux.

Le lendemain, avant que notre pick-up arrive, nous allons déjeuner. Nous trouvons un café où ils font des croissants et des pâtisseries délicieuses! Mathieu aimerait presque rester un jour de plus pour reprendre un petit-déjeuner!

Vang Vieng

On commence à être rodés: l’agence qui nous propose un bus direct Nong Khiaw – Vang Vieng nous annonce un départ à 17 heures pour une arrivée à 6 heures du matin, mais le trajet ne dure que 9 heures. Donc si vous êtes Lao, ne faites pas de maths… On sait donc qu’on arrivera à 2 heures du matin! On tente donc les bus locaux, avec changement à Luang Prabang. Tout se passe pour le mieux, le trajet est même plus confortable qu’avec les bus VIP, et on arrive… à 2 heures du matin.

La réputation de Vang Vieng la précède: on arrive entre une discothèque proche de la fermeture et quelques ivrognes qui nous demandent si nous connaissons « Billabong »: mais bien sûr! Nous suivons les recommandations des 2 Françaises de Muang Ngoi et traversons la rivière. On y trouve un couple d’Anglais, elle visiblement enchantée de nous trouver, car elle est perdue… le temps que son gars se mange littéralement un panneau en contre-bas du fossé! Les nuits semblent dures dans cette ville.

Après quelques aller-retour avec notre couple pour trouver leur hôtel (peut-être y trouverons nous aussi une chambre), nous décidons de tenter notre chance dans la dernière guesthouse de la route, tout en recommandant aux 2 de nous suivre, quitte à payer 2 chambres cette nuit-là.

Le lendemain matin, nous louons une moto et allons déjeuner au Lotus, un petit bar tenu par un couple Français-Lao très sympa. Et en tchatchant un peu avec le patron de notre arrivée à Vang Vieng, il nous avouera qu’un couple hébergé chez lui depuis 2 nuits n’a toujours pas donné signe de vie… et il s’agit de nos Anglais, qui n’ont pas réussi 2 soirs de suite à retrouver leur chambre…

Bref, démarrage assez comique dans cette ville, et pour nous départ pour les alentours de Vang Vieng. Nous escaladons un piton karstique en sandales (j’avoue, ce n’est pas optimale) et prenons la « boucle ouest », sur une piste, jusqu’à la Blue Lagoon 2, pas vraiment indiquée dans les guides et donc toute tranquille. On y mange et y fait bronzette le cul dans une bouée tout l’après-midi! 😉

Depuis le premier refuge du Pha Ngeun

Le deuxième refuge en toile de fond (et nous n’y irons pas…)

Des Coréennes en gilets de sauvetage, faute de savoir nager

Farniente au Blue Lagoon 2

Le lendemain, visite de la grotte renommée de Tham Nam, puisque la visite se fait à nouveau le cul dans une chambre à air de camion. On se tire à une corde ancrée aux rochers et parcourons probablement pas loin d’un km sur une rivière souterraine, une expérience assez particulière, vraiment cool!

L’entrée de Tham Nam

Nous nous promenons ensuite dans les environs de l’entrée de la grotte et allons manger dans un petit village plus au nord, Phathang.

Le temple de Phathang

La vue depuis notre bungalow…

Au retour, on achète les billets de bus pour Vientiane, que nous rejoindrons le lendemain.

Luang Prabang

Nous passons la frontière sans problème et nous réussissons à nous défaire de tous nos bahts (monnaie thaïlandaise) en payant notre visa. Mais alors que nous calculons combien de bahts et dollars nous devons payer, nous oublions de retirer des kips (monnaie du Laos) et continuons le trajet en bus sans argent local. On retirera quand nous arriverons! Ou c’est ce que nous pensions… Nous découvrons rapidement qu’ici toutes les toilettes sont payantes et je dois demander à une autre passagère du bus de me laisser quelques kips pour m’y rendre…

On nous avait indiquer que le bus Chiang Rai – Luang Prabang arriverait à 6 heures du matin à notre destination, mais loin de tenir la promesse de la station de bus de Chiang Rai, nous arrivons à 3h30 du matin. Nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelles coutumes et nous voici à 3h30 sans avoir dormi et sans hébergement. Ainsi nous tentons de nous installer à la station de bus et de dormir jusqu’au lever du soleil.

Vers 6 heures, nous décidons que nous ne dormirions pas davantage (les locaux commencent à affluer) et nous prenons un tuk-tuk pour le centre-ville pour voir si nous pouvons y trouver un hôtel et avoir une chambre. Ainsi commence notre aventure au Laos.

Comme nous sommes un peu fatigués du voyage, nous décidons de dédier la journée à nous promener en ville. Nous suivons la rue qui borde le Mekong et nous marchons jusqu’au temple Wat Xieng Thong. Au début, nous hésitons à entrer ou pas ; nous sommes un peu lassés de tant de temples. Mais finalement, nous nous disons qu’il faut au minimum voir s’ils sont différents au Laos. Et bien nous en a pris! Le temple est magnifique. Composé de divers pavillons, tout recouverts de motifs dorés sur fond rouge ou noir. Nous changeons enfin de style! Au Myanmar et en Thaïlande, les temples étaient fort similaires, mais il semble qu’ici au Laos, ils ont un autre style qui renouvelle notre envie d’en visiter.

Temple de style Luang Prabang, Wat Xieng Thong (toit à décrochements et relativement bas)

Des scènes quotidiennes représentées sur les façades

Après le temple, nous traversons un petit pont de bambou (payant) qui nous amène de l’autre côté de la rivière où il y a des villages de tisserands.

Le pont de bambou qui mène à Ban Xangkhong

Nous voyons quelques maisons avec des métiers à tisser et ils prétendent vendre ce qu’ils tissent eux-mêmes (nous n’y croyons pas trop…) et nous nous promenons jusqu’à arriver à un deuxième pont de bambou (payant aussi) qui nous ramène à Luang Prabang. Et ainsi est le Laos, 10’000 kips par-ci et 20’000 kips par-là et tu paies pour tout. Mais bon, on se fait gentiment à l’idée. Nous dînons et retournons nous reposer à l’hôtel. Le soir, quand nous sortons pour souper, nous découvrons que Luang Prabang est très touristique, pleine de petites boutiques et que le marché de nuit se limite aux souvenirs. Mais il faut admettre que le tout baigne dans une ambiance bon-enfant et que les souvenirs sont d’une certaine qualité. Nous nous sentons à l’aise dans cette nouvelle ville.

Les 2 endroits les plus intéressants à visiter ici sont les cascades et la grotte de Pak Ou. Le lendemain, nous louons une moto et commençons par la grotte. Pak Ou en elle-même n’est pas très impressionnante, mais la vue depuis la grotte sur le Mekong et les montagnes karstiques alentours est très belle.

Vue sur le Mékong depuis Pak Ou

L’après-midi, nous tentons d’aller à la cascade la plus connue, celle de Kuang Si. Mais nous y arrivons très tard et ils sont sur le point de fermer le parc. La cascade est toutefois incroyable! L’eau turquoise forme une rivière qui possède de grandes piscines naturelles où l’on peut se baigner. Paradisiaque!

On passe d’un bassin à l’autre à pied

Même sans soleil, c’est pas dégeu…

Le couple rafraîchi

C’est tellement impressionnant que nous décidons d’y revenir le lendemain et d’y passer la journée.

Cascades de Kuang Si

En remontant vers la chute principale

La chute fait au moins 100m

Du haut des 100m, juste avant le gouffre

En milieu d’après-midi, nous rentrons de la cascade. Nous ne prendrons le bus pour le nord que le lendemain matin, donc nous décidons d’aller visiter le musée d’arts traditionnels et d’ethnologie. Ils ont une exposition permanente très intéressante sur les différentes ethnies des montagnes (Akha, Hmong, Khamu…), expliquant leurs coutumes et manières de s’habiller. La partie la plus intéressante est l’exposition temporaire sur les graines que ces tribus utilisent pour décorer leur habits. Ainsi nous connaissons les différents type de graines et nous savons les reconnaître! Très utile pour savoir ce qui est artisanal! Vous pouvez trouver l’info de l’expo sur ce lien.

Pour terminer notre visite de Luang Prabang, nous profitons de ce qu’il nous reste de lumière pour faire une promenade à travers les anciennes fumeries d’opium. Elles sont un peu cachées, au milieu d’un étang et à moitié en ruines. Mais nous nous en approchons pour les visiter en passant sur une passerelle de bois délabrée.

Il ne manque que la pipe… et l’opium

Ti passes ou ti passes pô?

L’endroit devait être incroyable du temps où il était utilisé…