On commence à être rodés: l’agence qui nous propose un bus direct Nong Khiaw – Vang Vieng nous annonce un départ à 17 heures pour une arrivée à 6 heures du matin, mais le trajet ne dure que 9 heures. Donc si vous êtes Lao, ne faites pas de maths… On sait donc qu’on arrivera à 2 heures du matin! On tente donc les bus locaux, avec changement à Luang Prabang. Tout se passe pour le mieux, le trajet est même plus confortable qu’avec les bus VIP, et on arrive… à 2 heures du matin.

La réputation de Vang Vieng la précède: on arrive entre une discothèque proche de la fermeture et quelques ivrognes qui nous demandent si nous connaissons « Billabong »: mais bien sûr! Nous suivons les recommandations des 2 Françaises de Muang Ngoi et traversons la rivière. On y trouve un couple d’Anglais, elle visiblement enchantée de nous trouver, car elle est perdue… le temps que son gars se mange littéralement un panneau en contre-bas du fossé! Les nuits semblent dures dans cette ville.

Après quelques aller-retour avec notre couple pour trouver leur hôtel (peut-être y trouverons nous aussi une chambre), nous décidons de tenter notre chance dans la dernière guesthouse de la route, tout en recommandant aux 2 de nous suivre, quitte à payer 2 chambres cette nuit-là.

Le lendemain matin, nous louons une moto et allons déjeuner au Lotus, un petit bar tenu par un couple Français-Lao très sympa. Et en tchatchant un peu avec le patron de notre arrivée à Vang Vieng, il nous avouera qu’un couple hébergé chez lui depuis 2 nuits n’a toujours pas donné signe de vie… et il s’agit de nos Anglais, qui n’ont pas réussi 2 soirs de suite à retrouver leur chambre…

Bref, démarrage assez comique dans cette ville, et pour nous départ pour les alentours de Vang Vieng. Nous escaladons un piton karstique en sandales (j’avoue, ce n’est pas optimale) et prenons la « boucle ouest », sur une piste, jusqu’à la Blue Lagoon 2, pas vraiment indiquée dans les guides et donc toute tranquille. On y mange et y fait bronzette le cul dans une bouée tout l’après-midi! 😉

Depuis le premier refuge du Pha Ngeun

Le deuxième refuge en toile de fond (et nous n’y irons pas…)

Des Coréennes en gilets de sauvetage, faute de savoir nager

Farniente au Blue Lagoon 2

Le lendemain, visite de la grotte renommée de Tham Nam, puisque la visite se fait à nouveau le cul dans une chambre à air de camion. On se tire à une corde ancrée aux rochers et parcourons probablement pas loin d’un km sur une rivière souterraine, une expérience assez particulière, vraiment cool!

L’entrée de Tham Nam

Nous nous promenons ensuite dans les environs de l’entrée de la grotte et allons manger dans un petit village plus au nord, Phathang.

Le temple de Phathang

La vue depuis notre bungalow…

Au retour, on achète les billets de bus pour Vientiane, que nous rejoindrons le lendemain.

2 thoughts on “Vang Vieng

  1. Michèle dit :

    Que d’eau que d’eau! Brrr la rivière souterraine, j’aurais pas aimé ça. En réalité, je n’aurais même pas fait… Avez-vous retrouvé vos Anglais au bout de la corde en train de chercher la sortie hihi?
    Sinon, cher Mathieu, nous te découvrons un goût nouveau pour la baignade. Et les paysages ont toujours l’air aussi somptueux, et plutôt vertigineux. Au Christ de Pha Ngeun ne manque que la mer en contrebas.
    Le concert d’hier soir du Benoît Paradis trio québécois était très sympa: le chanteur débordait d’énergie et d’humour (tout comme ses chansons), la pianiste était radieuse et ravissante et le contre-bassiste complice contre-bassait.
    Mercredi prochain, nous allons voir une performance à l’Espace libre (derrière le PasquArt) à laquelle contribue notre Jojo bienaimé.
    Nous attendons avec impatience de pouvoir sortir les plantes sur le balcon et que s’ouvrent les fenêtres.
    Gros becs comme toujours

    1. Mathieu dit :

      Hello,
      C’est drôle, en mettant la photo de la grotte sur le blog, j’ai fait le commentaire à Neus que tu n’aimerais probablement pas et n’y mettrais pas un orteil. C’est incroyable que tu commences ton commentaire par cette remarque! 😉
      Sinon, pour la baignade, c’est surtout une question de survie. Il fait une chaleur étouffante par moment et les quelques endroits où il est possible de faire trempette (quand l’eau n’est pas l’égout général), c’est impossible d’y résister. Et il faut dire que le cadre est souvent idyllique.
      Je savais pas que Jo venait à Bienne, mais c’est cool! Tu me diras (ou lui) comment c’était.
      Baci.

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