Chiang Mai

Nous prenons un bus entre Sukhotai et Chiang Mai. Arrivant en fin d’après-midi, nous profitons pour faire un premier tour de ville qui s’avère… très décevant! Ayant entendu parler et ayant lu les louanges de tranquillité et d’authenticité de la « capitale » du nord, il s’avère que la ville ressemble plus à un conglomérat de bars et restaurants se targuant d’American Breakfast & Thai Food le long de rues saturées en tout (piétons, véhicules, rabatteurs, etc.)… Les thaïs semblent vivre ailleurs, car aucune enseigne ne répond à autre chose qu’aux « routards ».

Mais il faut souligner toutefois un point: Chiang Mai est probablement la capitale du design et de l’architecture contemporaine en Thaïlande. Tous les bars, restos, hôtels, etc. affichent une certaine recherche en matière esthétique et certaines réalisations sont même assez réussies.

Une guesthouse pleine de lampions

Nous partons le lendemain matin pour une virée moto dans le nord, en direction de Pai et Soppong.

A notre retour 3 jours plus tard, nous rendons la moto et allons souper dans un endroit qui, enfin, évoque les qualités promises de la ville. Un restaurant avec une sorte de terrasse dans laquelle s’écoule un petit ruisseau (artificiel, il ne faut pas exagérer) et proposant des plats typiques mais bien cuisinés. Un bon moment à siroter une bière dans la fraîcheur relative de la nuit tombante. Et nous découvrons petit à petit les petites ruelles qui relient les grands axes, quasi sans trafic et parfois décorées par des touristes improvisés peintres. Nous nous réconcilions donc avec Chiang Mai…

Et puis un peu moins drôle sur le chemin du retour à l’hôtel, un bruit strident, un crissement de pneu puis le triple salto latéral d’une touriste qui vient de se prendre un scooter un peu rapide qu’elle n’a pas vu venir. Rapidement les gens accourent autour des 2 protagonistes, qui se lèvent rapidement, mais elle semble souffrir des jambes. Nous décidons de partir car très rapidement trop de gens s’en mêlent et nous ne sommes d’aucune utilité. Finalement, heureusement que nous avons vu ça après notre virée, car je n’aurais probablement pas été aussi à l’aise pour conduire après avoir vu ça!

Le lendemain, direction les champs: nous nous sommes inscrits à un cours de cuisine thaïe qui a lieu dans une ferme des environs. Nous nous retrouvons à 8 dans ce qui est davantage un équipement de cuisine avec jardin qu’une véritable ferme, mais le lieu est charmant et nous passons la journée à couper, piler, assaisonner, cuire, rouler, frire, dresser et surtout… manger! Autant dire que nous rentrons le vendre plus que tendu!

En fin de journée, on se met de corvée lessive et renonçons même à souper, faute d’appétit.

Merci Emilie pour la corde à linge!