Woofing à Ichikai (Tochigi)

Ma deuxième expérience en tant que wwoofer est à Ichikai, dans la maison d’un couple mixte autrichien-japonais d’une cinquantaine d’années et leur fils Niima de 21 ans (ils ont 2 fils de plus, mais ils sont déjà partis de la maison). Pia et Shirobe sont les deux céramistes. De plus, elle s’occupe du jardin destiné à leur propre consommation et à une petite production de confitures et conserves au vinaigre. Je l’aide pour tout ce dont elle a besoin.

La Pia m’ensenya un dels nous amics que coneixeré: mushi ga ippai!

L’hort dels Kobayashi

Ici j’ai ma propre chambre avec salle de bain à côté de la maison principale. Les horaires sont plus marqués. Je commence à travailler tous les jours à 8h. On mange à midi, on retourne travailler jusqu’à 15h quand nous faisons une pause oyatsu (4 heures) et on continue jusqu’à 17h. Je ne dois par contre plus cuisiner ni faire la vaisselle chaque jour. On fait les tâches à tour de rôle et tout le monde y participe.

La meva habitació

Els Men in Black em vigilen

Mon boulot principal consiste à cueillir les myrtilles à la première heure du matin tous les 2 jours. Le reste du temps, je cueille des tomates, j’enlève les chenilles des feuilles, je coupe les feuilles malades et j’arrache les mauvaises herbes.

La collita per fer en vinagre

Treient orugues

Fent via a través de la selva

Le premier dimanche, nous avons une activité spéciale: nous allons aider au restaurant de takoyaki de la soeur de Shirobe pendant le matsuri. Le stand est au beau milieu de la fête, par où passent les chars-temples (imaginez une procession avec la vierge), des hommes en fundoshi (wasshoi wasshoi!) et le groupe local de taiko fait une petite démonstration. Nous aidons à emballer les yakisoba et les takoyaki avant que le matsuri ne commence. On travaille comme des fous et à 20h on ferme. Malheureusement, il y a eu un accident avec l’un des chars-temples qui est tombé sur quelqu’un et ils ont dû l’hospotaliser (le temple pèse 1 tonne!). La police a annulé les 2 jours restants du matsuri 🙁

Le reste des jours, je retourne à mes myrtilles, tomates, chenilles, mauvaise herbe et conserves. Shirobe me laisse faire un peu de céramique dans son atelier. Mais je n’ai pas trop envie d’en faire, car je ne peux pas la prendre avec moi et son tour n’est pas prévu pour des bourrines comme moi (je mets de la terre dans tout l’atelier!).

Els navius

El taller de ceramica

Pour mon jour de congé, je vais visiter le village de céramistes de Mashiko. Il y a beaucoup de boutiques où ils vendent tout type de céramique, pour le meilleur et le moins bon. Tant de bols et d’assiettes me font tourner la tête!

Vella casa enruinada

Els camps d’arròs

Exposició de ceràmica dels alumnes d’una escola de Mashiko

Ceràmica i llum

Ja és època de lotus!

Aqui es tenyeix amb indigo de manera tradicional

Fukuoka et Dazaifu

Avant d’aller à Fukuoka, je voulais aller à Yakushima ou Aso. Mais l’accès difficile en transport public m’y fait renoncer. Ce sera pour la prochaine fois. Surtout Yakushima, qui est l’île du Japon où il pleut le plus (il y pleut presque chaque jour) et on dit que la forêt de cèdres a inspiré Hayao Miyazaki pour le film de la Princesse Mononoke.

Je prends donc un bus Highway de Kagoshima à Fukuoka. La ville de Fukuoka n’a rien de particulier, mais j’ai la chance d’y arriver en plein matsuri. Les rues sont pleines de gens qui regardent les temples décorés comme s’ils furent des falles valencianes (note du traducteur: fête à Valence, voir ici pour plus d’infos) et des groupes d’hommes défilent en fundoshi (cache-sexe) en criant wasshoi wasshoi!

Temple Kushida de fukuoka

Mais plus que Fukuoka, j’ai trouvé la ville voisine de Dazaifu très jolie. J’y suis allée très tôt avant de prendre l’avion, car on m’a dit qu’il fallait 40 minutes pour y arriver. Mais j’ai surestimé le réseau de trains et métros japonais… après avoir tourné en rond, j’arrive à Dazaifu en 1h30. Heureusement il est encore tôt et les rues sont vides. Sur la rue principale, tout est fermé à l’exception du Starbucks, dessiné par l’architecte Kengo Kuma. Visite obligatoire! Après mon machalatte de rigueur, je continue vers le temps shintoïste Tenmangu.

Starbucks de Kengo Kuma

Le temple est très beau, avec des jardins et des ponts très bien entretenus. En fait, ça donne très envie de s’y promener!

Je me promène et m’approche du musée national de Kyushu. Je n’ai pas le temps de le visiter, mais je me contente de voir le bâtiment de l’extérieur, entouré par la forêt.

Museu nacional de kyushuu

Sur le retour à la gare, je fais une visite rapide des jardins zen du temple bouddhiste de Komyozen-ji (le temple lui-même est fermé).

Et c’est un peu triste que je quitte l’île de Kyushu pour retourner à Tokyo et à mon deuxième wwoofing dans la région de Tochigi.

Woofing à Kirishima 2

L’aventure continue au café Cockapoo. Nous faisons chaque jour quelque chose de différent: nous allons à la rivière, à l’onsen, souper avec les amis de Kayo et les enfants… C’est non stop!

Kawa ni let’s go!

Casa la Gochin

La deuxième semaine, Nagisa n’est plus là, et en plus il n’arrête pas de pleuvoir. Nous sommes en pleine saison des pluies! Malgré cela, j’ai un jour de congé que je passe en allant visiter un cascade de la région. J’enfile mes pantalons et ma veste imperméables et direction la cascade!

Dia fantàstic per visitar una cascada…

La visite est courte et ils viennent rapidement me chercher pour aller dîner ensemble et prendre un café avec les amies de Kayo. J’ai déjà l’impression de faire partie de la famille.

Chicken Namba, especialitat local

Fent el cafè amb les amigues de la Kayo

Le restant des jours, je cuisine pour Kayo et je l’aide au café. Ils me donnent encore un jour de congé dont je profite pour visiter Aoshima à Miyazaki.

La Kayo i jo a la cuina del café Cockapoo

Els agrada el pa suís que faig 😛

Les estries rocoses d’Aoshima en marea baixa

Les matins il pleut, mais le ciel se dégage l’après-midi et je sors faire un tour dans le village.

Els camps de tè

Els camps d’arròs

Bosc de bambú

Comme il a fait tellement vilain, je décide de prolonger de quelques jours mon séjour pour pouvoir me rendre à Kirishima. La météo n’est pas incroyable, mais au moins il ne pleut pas. Le matin, je vais voir le frère de Kayo faire des nouilles soba. A la fin de la visite, il me laisse en couper quelques-uns et ils me les servent pour le dîner. Best soba ever!!

L’après-midi, je fais une excursion à l’île du brouillard (Kirishima).

La vegetació al peu de la muntanya

El crater del volcà… o això crec 😛

Quin vent que fa al cim!

Woofing à Kirishima

Le wwoofing que j’ai choisi pour les 2 semaines à venir est à Kirishima, dans la province de Miyazaki, sur l’île de Kyushuu. C’est à 900km de Tokyo, donc je prends un avion pour y aller.

Je suis dans un village rural au milieu de montagnes et de champs de riz. Il fait chaud et humide, mais c’est supportable. Je vis dans la maison d’une famille avec une mère (Kayo-san) et 2 petits enfants (Kaito et Ryo) et nous sommes 2 femmes à  faire du wwoofing: Nagisa et moi. Le travail consiste à aider Kaya-san pour les tâches quotidiennes, comme préparer le souper et le bain ou aller chercher des prunes dans la forêt pour faire de l’umeboshi. Nous nous occupons aussi du café qu’elle tient les week-ends.

Nous travaillons beaucoup et on dirait que ma collègue japonaise ne se fatigue jamais 😂 mais je pratique bien mon japonais et je profite de l’expérience de vivre avec une famille japonaise.

Le premier jour, après être arrivée à la gare de Miyakonojo, il s’avère qu’ils ont oublié mon arrivée. Ça commence bien!

Quelques heures plus tard, nous arrivons à la maison dans le remue-ménage des enfants. Nous rencontrons Erina, une autre wwoofer qui termine ses jours. Après le souper, nous allons tous nous baigner à l’onsen. Commencer le séjour en se baignant tout nus ensemble élimine le moindre sentiment d’intimité corporelle. Bon, tout le monde t’a vue 😂

Avant de commencer le travail le premier jour, nous allons au temple shintoïste de Kirishima. Un sentiment de sérénité nous envahit et nous prions les dieux du coin. Erina part et nous restons Nagisa et moi.

La Nagisa, la Erina i jo al temple de kirishima

La journée commence tranquillement, mais ensuite ça boost: nous allons cueillir des prunes (ume) pour faire de l’umeboshiumeshu (alcool de prunes) et autres dérivés. La cueillette atteint 40 kilos. Avant la fin de la journée, nous devons les laver, les trier et les préparer. Nous y passons tout le reste de la journée.

Anem a buscar prunes al bosc (ume). Ens em creuat un cèrvol!

De retour à la maison, mortes de fatigue, nous faisons le souper, faisons la vaisselle pendant que la famille se baigne et, finalement, nous nous baignons à notre tour. La famille n’utilise pas de savon pour la vaisselle, seulement de l’eau et une éponge! Le tout par respect envers l’environnement et, il faut l’avouer, à part quelques choses, la majorité se lave très bien.

Le week-end arrive et avec lui le café Cockapoo. Nous travaillons 3 jours au café. Le café Cockapoo est un « dog » café. Les clients peuvent entrer avec leur chien et même leur commander une dog-pizza!

Jugant amb en Ryo. Com pesa aquest nen! A mi em diuen eigonohito (la que parla angles)

De cami cap al restaurant

Takoyaki time