Nous voici sur l’île du sud, à Picton. On a faim et mangeons sur place, tout en faisant la rencontre d’un kiwi sympa, originaire de Taranaki et nous prédisant une suite de voyage plus « européenne », car le paysage est plus proche de ce que nous connaissons (nous ne regrettons donc pas d’avoir traîné dans le nord).

Picton ne présentant pas beaucoup d’intérêt, nous continuons vers Nelson et, après un petit tour de ville, nous rendons au cinéma. Nous ne concordons pas dans nos envies, Neus allant voir The Gardians of the Galaxy 2 et moi, un peu hâtivement, je prends un billet pour After the Storm (l’affiche à l’air bien)… sauf qu’après les 10 premières secondes, je réalise que c’est le film que j’ai regardé durant le vol Singapour-Auckland :-/ Joli, Hefti (et petite pensée au mono-neurone maternelle…)!

La cathédrale de Nelson

Quelques cafés un peu branchés…

Une rue « héritage » datant du XIXème

Le lendemain, départ pour le parc national Abel Tasman, où l’on doit prendre un bateau-taxi à 9h. Départ quelque peu compromis par les pluies de la veille qui, avec l’arrivée de nuit dans notre campsite, nous laisseront les 2 roues motrices dans la boue… Heureusement, nous ne sommes pas Hollandais et savons que plus ça patine, plus ça s’enfonce 😉 On va chercher donc des branches que l’on met sous les roues, je joue à deux-petits-coups-en-avant-un-en-arrière jusqu’à ce que, après un heure et un gypsage intégral de Neus, nous soyons sur le chemin.

On arrive pour le bateau de 10h30 qui nous laisse 2 plages plus au nord (Torrent Bay), nous permettant de longer la côte jusqu’à notre point de départ, Marahau. Le bateau inclut une petite visite touristique des roches et de la faune alentours, plutôt sympa.

Un bateau-taxi qui crache!

Un rocher tailler en 2 lors de la dispute entre 2 dieux

La marche est plutôt bien au début, un peu longue à la fin. S’ajoute à ça une pluie qui s’invite, d’abord timidement, puis de plus en plus fortement. Les derniers 200m se feront au pas de course jusqu’au véhicule.

Banc avec vue

De lagune en lagune

Une légère humidité

La plage de Maharau à marée basse

La journée aura été finalement bien remplie et on se dirige vers notre camping pour la nuit.

3 thoughts on “Nelson et Abel Tasman

  1. Michèle dit :

    Youpee on vous retrouve! La météo devient manifestement plus hostile. Investissez dans les systèmes d’imperméables néo-zélandais. Au vu de leur pluviométrie, ils doivent avoir des solutions parfaites, non? Et ça pourra toujours servir ici hihi. Heureusement, ça ne vous fait pas perdre le sourire! Il est vrai qu’il y a encore de beaux ciels bleus sur vos photos.
    Ah dire que vous n’avez pas mis de photo de Neus après qu’elle ait couru dans tous les sens pour désembourber le van… Dommage. Peut-être as-tu trouvé une bonne motivation pour passer ton permis, Neus, et charger Mathieu de placer lui-même les branchages sous les roues la prochaine fois?…
    C’est très marrant que nous ayons vu notre documentaire sur la Nouvelle-Zélande. Nous y avions découvert ces immenses sphères rocheuses, dont celle fendue par les dieux.

    Quant à nous… nous avons été voir Articulations samedi soir. Jacqueline, ma copine bibliothécaire qui fut marionnettiste, est venue avec nous. Nous avons ensuite dormi chez eux (Jacqueline et John). Alors, Articulations – c’est assez fascinant de voir ce grand bonhomme pataud. Encore plus fascinantes sont les 6 paires de potences de 2 m de haut, disposées en arc de cercle derrière lui et actionnées par les 12 machinistes debout (9 samedi soir) que l’ont aperçoit dans la pénombre et qui passent, selon le mouvement à donner à la marionnette, de moulinets des bras très lents à très rapides sur les pédaliers à mains. C’est visuellement prenant. A l’ère électronique télécommandée, il y a quelque chose d’ancestral dans cet énorme bricolage, d’anachronique et un peu désuet. On comprend que le défi technique est de taille. On comprend que l’équilibre du bonhomme est fragile (ce qui n’est pas sans lui donner une dimension tragique).
    Et il y a la danseuse. Je dirais que ce n’est pas le point fort du spectacle. Il n’y a pas de véritable dialogue entre elle et lui et leur relation ne suscite pas d’émotion. L’émotion vient davantage du robot qui, agenouillé, immobile, regardant le sol devant lui au début du spectacle nous fait tout de suite penser à Narcisse, puis, quand il s’anime, à Frankenstein, puis, quand arrive la danseuse, on espère la Belle et la Bête ou quelque chose de cet ordre-là. Mais on reste sur notre faim: on ne voit pas ce qui relie la danseuse au robot. On voit, on sent et on aime tous les cordons ombilicaux qui le relient aux techniciens. Mais on regrette que la danseuse ne nous raconte pas d’histoire.
    Bien sûr, je me suis rappelé la puissance du spectacle de danse avec pelle-à-nique auquel tu m’avais invitée. Danseur et machine se faisaient la cour, s’aimaient, se disputaient, se déchiraient, se réconciliaient, le pouvoir passant constamment de l’un/e à l’autre. Tout cela était induit et porté par le danseur.
    Alors je conclurais en disant que l’on comprend (mais peut-être surtout l’avons-nous su par Joël) que les problèmes d’ordre technique ont dévoré tout le temps, toute l’énergie disponibles et que le travail dramaturgique en a pâti. A voir, donc, et à revoir quand ils auront trouvé le temps de s’en occuper. Je me réjouis de parler de tout cela avec Joël, de savoir sa perception des choses. Nous en avons parlé après le spectacle, mais pas en détail. Il y avait aussi Zacot et son fils. C’était tout sympa.

    Sinon, nous avons plein de projets (j’en ai peut-être déjà parlé?): nous allons dans le Sud de la France avec Hélène, et de là directement à Russan, invités par Marlyse et Anne-Lise. En juin nous irons presque deux semaine à Turin avec Lucia et Aurélien. Et à mi-juillet, hop, une semaine à Hambourg! Nous verrons notamment la Philharmonie de l’Elbe de Herzog et de Meuron.

    Voilà. C’est la saison des asperges et Michele m’appelle à table.
    Gros gros becs et bonne suite australienne!
    Michèle

  2. Dimitri dit :

    Hello,
    Vous nous faites découvrir de magnifiques paysages…
    sa donne envie de faire son sac et de partir! Profiter bien de votre « dernnier » pays!!! Et continuer à nous faire rever car le voyage… c’est quand même super cool non??
    Gros bisous à vous deux
    Dimitri

  3. Antònia dit :

    Impressionant la roca tallada pels déus. Ara que venim de Grècia i ens han explicat tantes històries dels déus grecs em trobo que no són els únics que discutien i a l’altra part del món també tenien les seves disputes… 😋 Se us veu molt guapos i molt contents. 😘

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