Nous arrivons à Bendigo en fin d’après-midi, un peu fatigués par l’intérêt moyen que suscitent les lieux historiques du pays, par la distance qui les sépare et par la solitude de notre mode de voyage (tous les voyageurs australiens sont plus au nord et c’est la saison basse, donc nous sommes en principe seuls quand nous campons le soir).

Bendigo est toutefois une bonne surprise; plus grande que les villages traversés depuis notre départ de Melbourne, la ville offre un vrai caractère urbain, avec des rues tenues entre des édifices et bordées de trottoirs. On fait un petit tour de ville en fin de journée et décidons d’y rester pour la soirée: cinéma, programme détente et sans prétention avec Pirates des Caraïbes 2.

En arrivant en ville

Depuis une plateforme d’observation

Des trottoirs avec des bars et des magasins… 🙂

Le lendemain, petit tour de ville avant la visite de l’ancienne mine d’or qui fit de Bendigo, semble-t-il et pour une courte durée, la ville la plus riche du monde. La visite se passe en deux temps, d’abord en surface avec une présentation de l’histoire de la mine, les vestiaires et ateliers pour les mineurs et toutes la machinerie qui permit de descendre hommes et machines et remonter le précieux métal.

L’extension du musée d’art

Le parc de la ville, survolé par une nuée de chauve-souris

L’ascenseur à vapeur

Nous descendons ensuite dans les galeries kilométriques qui s’étendent sous toute la ville jusqu’à plus de 400m sous terre. On nous y explique les conditions dans lesquels les mineurs travaillaient et on découvre la structure du sous-sol et comment les mineurs s’orientaient pour chercher l’or.

On est équipé pour descendre

Dans les galeries sans fin

Orpaillage libre à la fin de la visite

On est content de cette halte urbaine qui nous sort des parcs naturels et nous permet de faire des activités avec des gens (cinéma, visite de la mine). On fini la journée en se rapprochant de Melbourne, où nous changerons de véhicule le lendemain.

2 thoughts on “Bendigo

  1. Michèle dit :

    Ah sacrées nouvelles! Et belles photos! Merci beaucoup. Il y en a pour tous les goûts: du froid et du plus tempéré, du désertique et de l’urbain, de l’historique et du muséal (de la belle extension moderne au bric à brac du quotidien). Et de l’eau encore et toujours. Et des kils et des kils! Combien en aurez-vous parcouru?…

    A voir sur certaines photos les couches d’habits que vous avez sur le dos, je me dis que vos sacs ont dû atteindre un poids plume, non? En tout cas, c’est impressionnant de vous voir dans la neige, tout seuls si je comprends bien, pour faire 20 km à pied. Comment vous êtes-vous repérés? Les chemins sont bien indiqués ou on pourrait se perdre (question bien maternelle, j’en conviens)?

    J’ai lu et pas mal compris le commentaire de Ferran. C’est joli, tout ce qu’il dit de ce que ce voyage vous aura fait partager et découvrir l’un de l’autre. Il est vrai qu’il faut pas mal de confiance pour faire les choix et prendre les décision nécessaires au voyage et pour se rassurer dans certains des coins perdus où vous avez élu domicile pour la nuit, sans personne ni réseau! Je profite, si tu me lis aussi, Ferran, d’envoyer des salutations à maman et papa Neus! Quelle aventure ils se sont offerte, nos chers enfants, n’est-ce pas?

    Un petit mot encore d’Aurélien sur mon vélo: il a aimé! Il rigolait et aimait beaucoup que Michele pédale devant nous. Dès qu’il se mettait derrière, il se retournait pour essayer de le voir et l’appelait. Trop chou. Demain, nous irons le chercher à Lausanne et achèterons un casque avant de faire un tour un peu plus long que notre premier essai.

    Maintenant que j’ai compris votre parcours, je vous souhaite une belle suite et bien du courage pour les kilomètres que vous allez encore faire. Que votre voyage finisse en beauté! Gros gros becs aux deux
    Michèle

    1. Antònia dit :

      Merci pour les salutacions Michèle, effectivement, c’est une grand aventure que nous vivons aussi quand on lis ce que Math nous explique et on voit les beaux photos. Yo tambien padezco un poco cuando pienso que en esta etapa estais bastante solos, pero tambien confio mucho en vuestra capacidad de solucionar las dificultades que podais encontrar. Espero que la campervan no os deje tirados en un camino solitario. Pero Neus me dijo que os vais encontrando otros viajeros y eso me ha tranquilizado. Gracias por toda la información que nos vais dando. Petonets.

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