Nous continuons notre route vers l’est, nous arrêtons à la 90 Miles Beach (145km de plage, ça le fait), puis nous rendons à Raymond Island, une petite île où une colonie de Koalas a été réintroduite après leur quasi extinction. Si ce n’est le groupe de Chinois qui ne peut s’empêcher d’aller trop près des animaux, la visite est sympa.

90 Miles Beach

T’as pas 2 balles?

Mais c’est mimi quand même

On apprend par la même occasion que ce petit animal tellement chou aurait sa place à la Riponne: l’espèce a évolué de sorte à digérer les feuilles d’eucalyptus, un puissant neuro-toxique, faisant de ce petit marsupial arboricole un parfait pété. Il passe sa journée à somnoler dans les arbres faute d’être en état de faire autre chose… Il a par ailleurs le plus petit cerveau par rapport au poids de l’animal. Bref, le mythe du koala en prend un coup.

Et là le GPS te dit: continue 154km…

Après la visite, pas trop chauds à rouler de nuit que nous sommes, on s’arrête pour dormir au beau milieu d’une forêt, complètement isolés… C’est beau, mais il y a quelque chose de pas rassurant quand même…

3 thoughts on “Raymond Island

  1. Michèle dit :

    Ça c’est du back to nature! J’ai été émue par l’emu car j’ai d’abord crû voir une autre uche (souvenir souvenir…).
    Quelles distances, ce pays! A voir le petit trait rouge de votre cheminement sur la carte, on se rend compte de son immensité. C’est le moment de se rappeler « Voyons peu, mais voyons bien », non?
    Et on vous voit sur plein de photos, ce qui fait toujours très plaisir.
    Ici, tout va bien si nous faisons abstraction de rhumes et toux insistants. Vous savez peut-être déjà que Joël s’est fait un we aux Grisons avec Simon au volant d’une voiture pour s’immerger dans la conduite avant son examen le 21 juin. Belle manière de commencer l’été (qui ne se manifeste que de façon très capricieuse jusqu’à présent – il fait par exemple 15° cet aprèm à 18h…).
    Quant à moi, j’ai ressorti mon vélo de la cave de François, celui que j’utilisais avec vous enfants sur le petit siège avant. Je pensais devoir débloquer un crédit pour le remettre en ordre, mais il a suffi de… le gonfler! Je n’en reviens pas. J’ai l’accord parental pour emmener Aurélien dans les jolis coins biennois. Je me réjouis beaucoup du Pasquart noir, de la petite Suze, du bord du lac. Et il n’y aura pas que le vent pour me mettre la larme à l’oeil…
    Je vous embrasse beaucoup
    Michèle

  2. Ferran Agelet dit :

    Bonjour Mathieu, Neus. L’Australie, quel pays si grand, si loin. Quelques choses a vivre …

    Gràcies per la vostra crònica, gràfica i escrita. Tan fidel i detallada que ens feu sentir partícips, com si us acompanyéssim. Viatjar és construir un record en comú. I el record d’aquest viatge us acompanyarà tota la vida.

    Us veiem saltant de mar en mar, de fita en fita, eixamplant els vostres horitzons en llocs tan diversos. Com cercant el llindar d’aquest planeta que se us fa petit i que cada vegada coneixeu millor. On seran els límits? Hi ha límits?

    Un viatge tan llarg com el vostre, ho és en l’espai, però també en el temps. Viatjar quan el temps no és un problema, canvia la perspectiva, et deixa respirar, sentir, escoltar, vagar sense objectiu. És com la vida. En els primers dies, sou infants i apreneu. Passen les setmanes i us feu adults, domineu els codis. I al final del viatge us feu savis, doncs us heu trobat en el camí.

    Us imagino en ruta, en un camí que es repeteix, com una música que enganxa. Us imagino al vespre, en l’autocaravana, recuperant-vos del dia llarg i planificant el següent, mentre cau la nit. Us imagino a tocar de tots aquests animals exòtics que heu fotografiat, com si fos la cosa més natural dir-li hola a un cangur. Us imagino caminant relaxats, deixant que tots aquests paisatges us impregnin. Imagino al Mat comparant edificis i observant detalls. Imagino la Neus fent gestions per fer el dia a dia possible. Us imagino conversant amb altres viatgers, alimentant-vos de noves possibilitats. Us imagino mirant-vos per adonar-vos que demà serà un altre dia meravellós, ple de novetats, d’aquesta vida que se us regala magnífica.

    Molts petons

  3. Antònia dit :

    Neus, aquesta foto teva a la platja és fantàstica, sembles una aventurera total, i si després mirem la de sota del Math, ja ens podem fer una idea que esteu perduts, no a l’immensa mar blava, però sí en una platja d’un lloc molt salvatge.

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