Nous prenons le bus à 14 heures en direction de l’est. Nous prenons gentiment de l’altitude le long d’une route assez belle, séparée en 2 selon la direction du trafic et plantée de part et d’autre. Une fois passé Pyin Oo Lwin, nous suivons une route plus escarpée et passons 2 heures pour traverser perpendiculairement une vallée sur une route sortie du Salaire de la peur, car d’immenses camions transportant charbon ou pierre tentent de prendre les épingles à cheveux (et ils y parviennent)!

Nous arrivons en début de soirée et prenons nos quartiers dans une guesthouse, offrant à la fois hébergement et guides pour le trek, avec 2 Français rencontrés dans le bus. Nous réservons un guide pour le lendemain matin, pour 2 jours de randonnée.

De bon matin, nous partons avec Win (notre guide), Emie et Will (nos 2 Français du bus) et Michael (un Britannique). Nous arpentons les montagnes alentours à travers champs, forêts ou plantations de thé. Nous nous arrêtons toutes les 1h30 chez des locaux, dont nous ne savons s’ils nous attendent ou pas, avec lesquels nous partageons le thé, quelques spécialités locales ou le Rice whisky (sake maison qui remonte les chaussettes). Win nous indique à chaque fois les mots à utiliser, car chaque ethnie parle sa langue.

Le travail au champs

Le tracteur birman

A midi, nous sommes reçus comme des rois par une famille de villageois. Un repas excellent, si ce n’est que nous découvrons la coutume nationale selon laquelle l’hôte ne mange jamais avec son invité, mais seulement après lui.

Petite hésitation entre mes mains et la caméra de Neus…

Le repas de midi

Le soir, après une belle montée, nous arrivons au « sommet » dans un petit village où nous serons logés et nourris par une famille. Nous profitons du coucher du soleil sur leur « terrasse », alors que notre hôte nous sert du thé et viens coller sa face sur ma joue et renifle ma barbe. Il en fera de même avec Will. Il est drôle, très accueillant et peut-être aussi un peu bourré…

La terrasse à notre arrivée, avec encore quelques rougeurs de l’effort

Notre hôte et Neus à la lueur du feu

Nous dormons dans un dortoir très bien aménagé (moustiquaires, sorte de paravents qu’ils placent de sorte à donner un peu d’intimité à leurs invités) qu’ils ont construit sur pilotis. Du coup, lorsqu’on bouge ou se lève pour aller aux toilettes, ça tangue un peu…

Le lendemain matin, départ pour le retour dans la vallée. Cette fois-ci le chemin passe uniquement à travers les champs de maïs (déjà récoltés et taillés) et aucune forme d’ombre ne nous abrite de l’insolation…

Une petite pause rafraîchissante

Une pause chez des habitants au retour (il fait un peu sec et tiède)

Après presque 5 heures de marche, nous sommes récompensés par une petite plantation de bananiers et une cascade qui forme une douche naturelle.

C’est rafraîchissant!

Nous dînons finalement vers 15 heures et finissons le trajet en tuk-tuk. De retour à l’hôtel, nous réservons in-extremis un billet pour le bus de nuit à destination de Bagan, trajet que nous partagerons avec Will et Emie, avec qui on s’est bien entendu*. On nous prévient toutefois: c’est un bus local, et il y a beaucoup de plaintes de touristes l’ayant pris… Mais on verra bien!

*voir leur blog ici.

3 thoughts on “Hsipaw

  1. Catherine dit :

    Coucou les aventuriers 🙂 c’est super il semble que votre voyage se passe bien ! alors ça y départ chez le guide que Dim vous a indiqué. C’était sympa de t’entendre l’autre jour, en plus on venait de parler de toi avec Dimitri;-) Bonne suite et encore beaucoup de belles découvertes.
    Gros becs
    Catherine

    1. Mathieu dit :

      Coucou,
      On s’est effectivement mis en route vers Kalaw et le guide de Dimi et Nasta. C’était super de le retrouver, d’évoquer avec lui ses souvenirs de leur passage en 2015. Il est effectivement incroyablement enthousiaste, ouvert et simple (dans le bon sens du terme).
      Tu pourras lire dans l’article de Kalaw que nous regrettons juste qu’il travaille pour une agence… Mais c’est un gars vraiment cool!
      Baci.

  2. Michèle dit :

    Que de nouvelles d’un coup! Jolie la rencontre des moines qui veulent apprendre l’anglais (mais « pas touche » Mesdames!). Joli aussi de vous retrouver sur le blog de Will et Emie. Leurs commentaires de votre trek commun donnent d’autres indications que vous et décrivent le même trajet et les mêmes rencontres en d’autre mots, avec d’autres points de vue. Et c’est marrant de vous trouver en « couple suisse » sur leurs photos. Mathieu, te voici donc motard à changement de vitesses manuel! C’est difficile ou on est assez vite à l’aise?
    En ce qui nous concerne, nous sommes allés quelques fois au théâtre récemment et nous avons vu pas mal de copains. Ce soir, nous étions à Vidy avec Joël. Ce fut un grand grand plaisir de le revoir, notre cher Blublu. Juste avant de le retrouver, nous avons déposé Aurélien chez lui après un séjour de deux jours chez nous pour la première fois sans ses parents. Ça s’est très bien passé. Quand nous sommes avec lui, nous ne faisons rien d’autre que nous occuper de lui. C’est marrant. C’est touchant. Votre grande boîte de plots de bois est remontée de la cave et Aurélien s’empresse de faire tomber les tours (pas très haute, je n’ai jamais le temps!) que je construis pour lui. Ça le fait beaucoup rire.
    Bonne route à vous et à bientôt
    PS J’ai beaucoup ri de ta question Mathieu, lors de ton dernier appel sur FaceTime: Heu… c’est ton oreille que je vois, là?

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