Luang Prabang

Nous passons la frontière sans problème et nous réussissons à nous défaire de tous nos bahts (monnaie thaïlandaise) en payant notre visa. Mais alors que nous calculons combien de bahts et dollars nous devons payer, nous oublions de retirer des kips (monnaie du Laos) et continuons le trajet en bus sans argent local. On retirera quand nous arriverons! Ou c’est ce que nous pensions… Nous découvrons rapidement qu’ici toutes les toilettes sont payantes et je dois demander à une autre passagère du bus de me laisser quelques kips pour m’y rendre…

On nous avait indiquer que le bus Chiang Rai – Luang Prabang arriverait à 6 heures du matin à notre destination, mais loin de tenir la promesse de la station de bus de Chiang Rai, nous arrivons à 3h30 du matin. Nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelles coutumes et nous voici à 3h30 sans avoir dormi et sans hébergement. Ainsi nous tentons de nous installer à la station de bus et de dormir jusqu’au lever du soleil.

Vers 6 heures, nous décidons que nous ne dormirions pas davantage (les locaux commencent à affluer) et nous prenons un tuk-tuk pour le centre-ville pour voir si nous pouvons y trouver un hôtel et avoir une chambre. Ainsi commence notre aventure au Laos.

Comme nous sommes un peu fatigués du voyage, nous décidons de dédier la journée à nous promener en ville. Nous suivons la rue qui borde le Mekong et nous marchons jusqu’au temple Wat Xieng Thong. Au début, nous hésitons à entrer ou pas ; nous sommes un peu lassés de tant de temples. Mais finalement, nous nous disons qu’il faut au minimum voir s’ils sont différents au Laos. Et bien nous en a pris! Le temple est magnifique. Composé de divers pavillons, tout recouverts de motifs dorés sur fond rouge ou noir. Nous changeons enfin de style! Au Myanmar et en Thaïlande, les temples étaient fort similaires, mais il semble qu’ici au Laos, ils ont un autre style qui renouvelle notre envie d’en visiter.

Temple de style Luang Prabang, Wat Xieng Thong (toit à décrochements et relativement bas)

Des scènes quotidiennes représentées sur les façades

Après le temple, nous traversons un petit pont de bambou (payant) qui nous amène de l’autre côté de la rivière où il y a des villages de tisserands.

Le pont de bambou qui mène à Ban Xangkhong

Nous voyons quelques maisons avec des métiers à tisser et ils prétendent vendre ce qu’ils tissent eux-mêmes (nous n’y croyons pas trop…) et nous nous promenons jusqu’à arriver à un deuxième pont de bambou (payant aussi) qui nous ramène à Luang Prabang. Et ainsi est le Laos, 10’000 kips par-ci et 20’000 kips par-là et tu paies pour tout. Mais bon, on se fait gentiment à l’idée. Nous dînons et retournons nous reposer à l’hôtel. Le soir, quand nous sortons pour souper, nous découvrons que Luang Prabang est très touristique, pleine de petites boutiques et que le marché de nuit se limite aux souvenirs. Mais il faut admettre que le tout baigne dans une ambiance bon-enfant et que les souvenirs sont d’une certaine qualité. Nous nous sentons à l’aise dans cette nouvelle ville.

Les 2 endroits les plus intéressants à visiter ici sont les cascades et la grotte de Pak Ou. Le lendemain, nous louons une moto et commençons par la grotte. Pak Ou en elle-même n’est pas très impressionnante, mais la vue depuis la grotte sur le Mekong et les montagnes karstiques alentours est très belle.

Vue sur le Mékong depuis Pak Ou

L’après-midi, nous tentons d’aller à la cascade la plus connue, celle de Kuang Si. Mais nous y arrivons très tard et ils sont sur le point de fermer le parc. La cascade est toutefois incroyable! L’eau turquoise forme une rivière qui possède de grandes piscines naturelles où l’on peut se baigner. Paradisiaque!

On passe d’un bassin à l’autre à pied

Même sans soleil, c’est pas dégeu…

Le couple rafraîchi

C’est tellement impressionnant que nous décidons d’y revenir le lendemain et d’y passer la journée.

Cascades de Kuang Si

En remontant vers la chute principale

La chute fait au moins 100m

Du haut des 100m, juste avant le gouffre

En milieu d’après-midi, nous rentrons de la cascade. Nous ne prendrons le bus pour le nord que le lendemain matin, donc nous décidons d’aller visiter le musée d’arts traditionnels et d’ethnologie. Ils ont une exposition permanente très intéressante sur les différentes ethnies des montagnes (Akha, Hmong, Khamu…), expliquant leurs coutumes et manières de s’habiller. La partie la plus intéressante est l’exposition temporaire sur les graines que ces tribus utilisent pour décorer leur habits. Ainsi nous connaissons les différents type de graines et nous savons les reconnaître! Très utile pour savoir ce qui est artisanal! Vous pouvez trouver l’info de l’expo sur ce lien.

Pour terminer notre visite de Luang Prabang, nous profitons de ce qu’il nous reste de lumière pour faire une promenade à travers les anciennes fumeries d’opium. Elles sont un peu cachées, au milieu d’un étang et à moitié en ruines. Mais nous nous en approchons pour les visiter en passant sur une passerelle de bois délabrée.

Il ne manque que la pipe… et l’opium

Ti passes ou ti passes pô?

L’endroit devait être incroyable du temps où il était utilisé…

Lac Inle (Nyaung Shwe)

Après avoir traversé le lac Inle en bateau, nous arrivons à Nyaung Shwe, un village au nord du lac où se trouvent les restaurants et hôtels de la région. Nos bagages sont déjà à notre hôtel, ainsi pouvons-nous nous reposer de la longue marche et aller souper avec Will et Emie.

Le lendemain, nous nous levons et réservons un vol pour Kengtung (prononcé Cheng Tong), capitale de l’état Shan, à l’est du Myanmar. La route qui y mène est considérée dangereuse et les étrangers sont interdits de passage (pour les locaux ce n’est pas vraiment recommandable non plus). L’unique accès se fait par avion. Mais on nous a dit que ça en valait vraiment la peine, car le fait d’être moins accessible en fait une ville plus authentique et tranquille et que de là nous pourrons prendre un bus pour traverser la frontière avec la Thaïlande.

Une fois que nous avons nos vols, nous louons des vélos pour faire un tour autour du lac. Nous traversons le pont qui mène à la rive gauche et nous suivons l’unique route qui le longe. Le premier bout de la route est plat et couvert par l’ombrage des arbres. Mais le confort se termine rapidement lorsque nous arrivons à une montée (pas trop marquée, mais nos montures n’ont pas de vitesse) et que les arbres se font rares. Nous nous arrêtons à une colline dominée par un temple, montons les escaliers et profitons de la vue sur le lac.

La vue depuis le temple

Nous y faisons aussi la connaissance d’un Roumain vivant en France qui nous propose de traverser le lac en bateau ensemble, car ça revient moins cher. Nous continuons donc en vélo jusqu’à Kaung Daing, dînons ensemble et louons les services d’un batelier (vélos compris) jusqu’à Maing Thauk. Le paysage du lac est magnifique, avec les jardins flottants, petites maisons sur pilotis et bateau de pêcheurs.

L’embarcadère de Kaung Daing

Les jardins flottants et maisons sur pilotis

Notre pilote et son moteur de camion

Nous arrivons sur l’autre rive par un pont de bois très long, que nous empruntons à pied avec nos vélos. Divers restaurants sont installés le long du pont, mais on y accède seulement par bateau.

Le débarcadère à Maing Thauk, au bout d’un pont de bois

Sur le joli pont de bois

Une fois sur la terre ferme, nous remontons sur nos vélos et nous rendons à une piscine naturelle à proximité. Il fait très chaud et Math et moi nous mettons en maillot de bain, bien disposés à nous baigner! Je me couvre en plus d’un pagne que j’ai pour me baigner, car toutes les femmes locales se baignent habillées. A peine entrée, un gars me fait signe que je suis entrée du côté des hommes et que je dois me rendre de l’autre côté du bassin. Vive l’égalité! Je vais ainsi dans ma partie pour me rafraîchir. Nous ne resterons pas très longtemps, car l’eau est fraîche et nous en avons rapidement assez. Nous nous changeons et reprenons le chemin du retour.

Il y a une plantation de vigne dans le coin et nous allons voir le coucher du soleil au chais, toute en dégustant les crus locaux. Le vin ne fait pas vraiment rêver, mais la vue est très belle. De plus, nous retrouvons Nicole, la femme suisse avec qui nous avions fait le trek Kalaw – Inle et nous passons un bon moment avec elle et ses acolytes de l’hôtel.

Une fois le soleil couché, nous en avons encore pour une heure de lumière. Nous reprenons donc nos vélos et retournons à Nyaung Shwe. Nous faisons le dernier bout de nuit, mais avec la super lampe frontale que l’on a acheté à Kalaw, nous n’avons aucun soucis 😛 Nous prenons congé du Roumain et rentrons à l’hôtel.

Une école privée en construction, avec toiture en bambou et façade strumpf…

Nous avons encore un jour avant de prendre l’avion, ainsi profitons-nous de planifier un peu (pas trop!) les prochains jours de notre voyage.

Finalement, nous prenons un taxi pour l’aéroport de Heho (prononcé Hiho) pour nous envoler jusqu’à Kengtung. A l’aéroport, nous avons la chance de voir 3 personnes de la tribu Akha vêtues des habits traditionnels. Les pauvres n’arrêtent pas d’être sollicitées par des touristes pour en faire des photos.

De Kalaw au lac Inle

Nous prenons le bus tôt le matin depuis Bagan et arrivons vers 15h30 à Kalaw. Une fois nos affaires posées à l’hôtel, j’appelle Yan, le best guide de Dimitri et Nasta en 2015. Nous le rencontrons vers 16h et effectivement, il est super sympa, avenant et enthousiaste. Nous nous présentons, parlons de son aventure de 2015 et apprenons que, depuis, il travaille toujours comme guide free-lance, mais aussi avec une agence. Il a déjà un groupe de 3 personnes prévu avec l’agence le lendemain, pour 3 jours de trek.

On décide de partir avec lui et le groupe annoncé, malgré le fait que l’agence soit 50% plus chère que toutes ses concurrentes (semble-t-il parce que le chemin est différent et la nourriture cuisinée par un vrai chef). On achète encore une lampe frontale (le top de la merdouille made in China), qui nous avait cruellement manqué à Hsipaw, et préparons nos affaires pour le lendemain.

Départ donc de bonne heure avec 2 Autrichiens et une Suissesse (Will et Emie tentent la concurrence moins chère), à travers les collines qui entourent Kalaw. Yan est toujours aussi sympa et on discute tranquillement en marchant, nous expliquant les différentes cultures rencontrées au fil du chemin.

Les rizières avec de l’ail, des oignons, des choux, etc. (saison sèche)

Après une halte près d’un barrage construit par les Anglais, on suit les rivages de plusieurs retenues d’eau, dans la forêt.

Les rivages sont parfois humides…

A midi, on s’arrête sur le sommet de la première colline et mangeons une soupe de nouilles assez bonne. Une fois repus, nous découvrons comment ils cuisent le curcuma avant de le sécher, car il se vend plus cher en poudre que frais.

Le four à curcuma

Nous redescendons ensuite quelque peu et longeons la ligne de chemin de fer, ou plus concrètement, marchons dessus. Nous passons 2 jolis tunnels du début du XXème puis, après une pause à la gare où nous goûtons divers gâteaux, reprenons de la hauteur pour rejoindre le village où nous passerons la nuit.

Le tunnel ferroviaire, peu usité heureusement (un léger quelque chose de Bip-Bip & Coyote)

Nous sommes accueillis dans une famille qui a construit une maison exprès pour nous. Le village semble d’ailleurs dédié à l’hébergement de touristes. Après souper, je discute avec Yan de l’impact du tourisme au Myanmar et il m’explique les progrès réjouissants du nouveau gouvernement en matière d’éducation notamment, tout en goûtant au cigare local…

Yan et le petit de la famille, qui s’intéresse déjà à la moto

Le lendemain, nous traversons des paysages plus arides, à travers champs, et la chaleur est au rendez-vous. Nous visitons une famille où la mamie-tisserande confectionne des sacs dans une position ahurissante.

Une tisserande bien âgée

Le repas de midi est cette fois similaire à celui que nous avions eu à Hsipaw, assis à même le sol autour d’une table.

Quelques explications potagères le long du chemin…

Le soir, nous sommes accueillis à nouveau dans une famille, et constatons qu’en fait ce ne sont pas eux qui cuisinent pour nous, mais qu’un cuisinier de l’agence nous suit en moto (le fameux chef, pas si fameux d’ailleurs…).

Le dernier jour, nous descendons gentiment pour rejoindre les rives du lac Inle. La terre y est incroyablement rouge.

La descente au lac Inle

Une fois en bas, nous dînons et rejoignons l’embarcadère, car le dernier bout se fait en bateau. Nous prenons aussi congé de Yan, car il repart pour Kalaw avec notre cuisinier. Petit moment d’adieu mitigé entre l’extraordinaire guide que nous avons eu et les paysages magnifiques d’un côté, et un petit regret quant à la cuisine, l’authenticité inexistante de la région et le prix surfait de l’agence de l’autre.

L’adieu d’un chouette groupe

Finalement nous quittons la rive et traversons d’abord les jardins flottants (ou champs flottants plutôt), une immense étendue de cultures sur le lac, puis le lac lui-même jusqu’à Nyuangshwe.

Les canaux au milieu des jardins flottants

Les pêcheurs du lac, à la pagaie habile

Mawlamyine

Nous choisissons le bateau pour relier Hpa-an à Mawlamyine. Nous descendons donc le fleuve à bord d’un gros longue queue, pendant local au peque-peque péruvien. Nous survolons une eau terreuse évoluant dans une grande plaine avec ici et là les montagnes karstiques plus ou moins distinctes en fonction de la brume.

Le mont Zwegabin depuis le bateau

Nous arrivons vers 15 heures à Mawlamyine, trouvons un hôtel où nous retrouvons le catalan que nous avions rencontré dans le bus entre Sukhotai et Chiang Mai. J’en profite donc pour passer la fin de la journée avec lui, Neus préférant s’occuper de son indigestion tranquille dans notre chambre.

Nous nous rendons donc à la Paya Kyaikthanlan, sur la crête qui divise la ville en deux, et y restons pour profiter du soleil couchant. Une fois celui-ci disparu, nous allons au marché de nuit, au bord du fleuve, après s’être renseigné quant à l’estomac de Neus. J’y commande un poisson grillé et notre catalan choisit un plat dont le nom ne nous évoque rien, mais nos choix s’avèrent judicieux: le tout est excellent!

Paya Kyaikthanlan

Le lendemain, Neus se sent mieux et nous décidons de changer d’hôtel, car le nôtre est bruyant, sale et je dois me plier en quatre pour passer sous les poutres (ils ont créé un plancher dans la généreuse hauteur d’un bâtiment colonial). Chose faite, nous tentons de louer les services d’un moto-taxi pour nous rendre au bouddha couché, folie d’un riche moine pour construire le plus grand du monde. Le prix étant surfait, nous optons finalement pour la location de notre propre moto, cette fois-ci manuelle.

Nous arrivons donc à ce fameux bouddha, effectivement une folie: ses 180m de long hébergent une sorte de musée relatant l’histoire, les légendes et les mythes fondateurs du pays et du bouddhisme sous forme de petites scènes de statues en plâtre. Mais la folie des grandeurs l’a largement emporté sur une quelconque qualité; si d’une part leur manque de savoir-faire les pousse à commettre les même erreurs que nous dans les années 50 (les bétons ne font que 8-10cm d’épaisseur, les fers carbonatent déjà et les dalles ont des trous, les colonnes se désagrègent…), la scénographie est tout autant un désastre. Les scénettes sont entourées de grillages, les piliers de la structure tombent là où ils peuvent et l’éclairage rudimentaire achève d’annuler toute poésie et toute splendeur.

Une scénette en construction (il manque la peinture), mais au moins on voit quelque chose

Si l’intention était donc noble, la réalisation est absurde, mais nous ne regrettons pas cette visite devenue même comique (il faut ajouter qu’ils ont commencé la construction du sosie du premier bouddha juste en face, visiblement selon les même bases).

Le sosie, à travers le pli de la toge de l’original

Nous consacrons encore un temps à une petite marche dans les environs, nous permettant de contempler le chef-d’œuvre depuis les hauteurs.

Une statue de moine, échelle 20:1

Après le repas, nous rejoignons Mawlamyine et poursuivons cette fois vers le nord, car un site semblable à Kyaiktiyo possède même trois rochers dorés superposés, semble-t-il plus impressionnants que le premier. Mais une fois arrivés à la base de la montagne, nous constatons que le même principe s’applique pour la montée, mais que cette fois le manque de visiteurs nous empêche d’atteindre les 23 personnes nécessaires au pick-up pour être rentable, et il est bien évidemment hors de question que nous nous y rendions avec notre propre véhicule.

Nous rentrons donc penauds et allons souper au même marché de nuit, Neus goûtant au poisson que j’avais pris la veille tout en profitant du crépuscule.

Le lendemain, retour aux pagodes de la crête avec Neus, que nous visitons plus assidûment que la première fois. En chemin, nous découvrons un atelier de fabrication de « crêpes » dont la technique est impressionnante!

Nous passons ensuite les heures chaudes de l’après-midi à l’hôtel avant d’aller chercher à manger au marché et de prendre le bus de nuit pour Mandalay en fin d’après-midi.

Juste avant notre départ, un groupe d’Indiens célèbrent un rituel dans le hall de notre hôtel, au son de leurs belles voix graves.

Bangkok

Nous y voilà, on commence par un petit tour d’horizon autour de notre hôtel le jour de notre arrivée. On découvre cette ville trépidante d’un côté, avec ses stands de bouffe au bord des trottoirs, ces échoppes de tout et de rien et son trafic chaotique (ils roulent à gauche, ça complique pas mal) et spirituelle de l’autre, avec ses temples, son palais royal et les funérailles qui les y occupent. Les Thaïlandais sont extrêmement accueillant, parfois un peu arnaqueurs, mais jamais insistants.

Les temples et le grand palais

Wat Pho

Au bord de la rivière Chao Phraya, on passe par le Wat (temple) Mahathat, le Wat Phra Kaeo, le Grand Palais et le Wat Pho. Ensembles plus ou moins sophistiqués et colorés, aux imposantes statues de Bouddha (Bouddha couché notamment, 45m de long).

Wat Pho, le Bouddha couché

Wat Pho, le Bouddha qui se marre

On finit la journée au pied du Wat Arun en travaux, avant de prendre le bateau.

Les khlongs

On prend un long tail boat, qui nous emmène sur les canaux de Thonburi, avec ses maisons et son marché flottants (ou plutôt sur pilotis).

Sur un bateau longue queue

Khlong Mon

Les vendeurs ambulants y sont aussi présents, sur leur bateau. Les abords du canal sont occupés par des cahutes en bois ici, par de luxueuses demeures par là et quelquefois par de grands blocs d’habitation aux fenêtres minuscules.

Les quartiers indien et chinois

Marchés pour le moins hauts en couleurs, allant du tissu au mètre au jouet électronique en passant par bijoux, chaussures et bouffe, on y trouve de tout (et moi des tongs de compét’). On fini la balade au bord du fleuve et rentrons en bateau.

Chao Phraya