Mont Gambier i Adelaide

Touchant à la fin de la Great Ocean Road, nous visitons la Griffith Island, sur recommandation de Joan, et en faisons le tour, entre plage, phare et dunes de sables immenses.

Griffith Island

On décide ensuite de filer sur le Mont Gambier, une zone volcanique, mais nous arrêtons pour dîner à proximité d’une Petrified Forest. Son nom est un abus puisqu’il n’y a jamais eu de forêt, mais les formations rocheuses y font penser.

La Petrified Forest

S’ensuit une longue route, pour arriver au Little Blue Lake, au sud de Mont Gambier, en fin d’après-midi. Nous dormons au bord du lac.

Le Little Blue Lake

Le lendemain, visite du Mont Schank voisin, un ancien cratère, puis route sur le Mont Gambier pour y admirer le Blue Lake (le même en plus grand) et les jardins enterrés.

Un petit cratère au pied du Mont Schank, lui-même perdu dans les nuages

Le vrai Blue Lake, réservoir d’eau potable pour la ville de Mont Gambier

Les Cave Gardens

Ne trouvant pas vraiment de raison pour rester à Mont Gambier, nous continuons sur Adélaïde. Seconde journée de route donc…

Un artiste a réalisé de grandes peintures murales, dont une sur notre chemin

Une fois à Adélaïde (ce qui est un exploit vu le trafic), nous visitons le musée de South Australia et nous promenons en ville.

Devant le musée de South Australia

L’Outback fut une grande mer intérieur il y a quelques millions d’années

Les quais d’Adélaïde, sûrement plus vivants en été

Probablement un peu fatigué du voyage ou du campervan ou de… bref, on aime pas trop non plus et continuons vers les Flinders Range.

Hobbiton i Waitomo

Nous nous levons pas trop tôt, effectuons notre première vidange des eaux grises (évier) et remplissage de l’eau potable de notre véhicule, puis nous rendons à Matamata pour réserver notre visite guidée de Hobbiton, le lieu de tournage du Seigneur des Anneaux et du Hobbit.

Quelques restes du début du siècle à Matamata

Avec du théâtre même

Le bus qui nous emmène de la ville au site nous propose une petite présentation de la région, avant et après le passage de Peter Jackson. Une fois sur place, nous découvrons ce décors de cinéma construit 2 fois (une première version provisoire pour le Seigneur des Anneaux, démontée après le tournage, puis une seconde version en dur, pour la trilogie du Hobbit et les touristes que nous sommes). Bien que moyennement passionnés par le film, notre guide rend la visite très intéressante en racontant bien les petites astuces utilisées par l’équipe du film pour rendre le décors plus crédible!

La maison de Bilbo

Qui c’est le Hobbit, qui c’est Gandalf?

Echelle 40%

Ma coupe de cheveux ressemble bientôt à un orc

Une bière à l’auberge du Dragon vert

Les diverses demeures sont construites à différentes échelles pour permettre de filmer les hobbits (échelle 100%, le hobbit entre sans problème par la porte), ou Gandalf (échelle 60%, il se cogne la tête partout). Tout est neuf mais doit paraître vieux, donc il faut donner de la patine à du bois fraîchement tailler, le couvrir de mousse, etc. L’arbre majestueux sur la maison de Bilbo Baggins est filmer d’abord dans le Seigneur des Anneaux, mais il doit être 60 ans plus jeune dans le Hobbit, tourner postérieurement: ils ont donc rasé l’arbre pour le remplacer par un arbre d’acier et de feuilles artificielles…

Bref, c’était un moment fort intéressant, durant lequel nous avons beaucoup pensé à nos 2 fans respectifs, Jo et Ferran 😉

On termine la journée près de Waitomo, célèbre pour ses grottes et ses vers luisants. Le lendemain donc, on commence par la Bushwalk, car notre visite des grottes ne peut se faire avant 13h. Et nous ne sommes pas mécontents de ce contre-temps, car la balade en vaut vraiment la peine. La forêt semble préhistorique, avec fougères, mousse sur les tronc et au sol. C’est un endroit particulier.

Bushwalk à Waitomo

Après un repas très local (un burger et des frites), on part avec notre guide pour les grottes. D’abord un peu surpris par sa mollesse (on craint de s’endormir, tellement il manque d’énergie dans la voix), celui-ci s’avère très sympa (toujours aussi mou, mais sympa)! On visite donc une grotte dont le plafond est recouvert de vers luisants. Ils attirent ainsi des insectes qu’ils piègent dans des sortes de toiles d’araignées suspendues. C’est très beau mais inphotographiable… (voir http://www.glowworm.co.nz)

En route pour la spéléo

On enchaîne ensuite avec une grotte beaucoup plus conventionnelle, mais c’est sympa quand même.

Waitomo Cave

On profitera de la fin de l’après-midi pour nous rapprocher de Rotorua, notre prochaine destination. On trouvera un endroit idyllique, que nous garderons pour nous tout seuls… c’est un peu bizarre de se savoir si isolé dans notre campervan…

Le réveil de l’ours 😉

C’est pas moche comme endroit

Mais on est tout seuls

Península de Coromandel

Une fois prise la décision de ne pas nous rendre dans le nord d’Auckland, nous faisons les courses pour remplir notre petit frigo de campeurs 😉 Nous achetons aussi une lampe frontale, celle du Myanmar n’ayant pas survécu plus d’une pile, un pull thermique pour Neus et un Buff pour moi (le même que tu m’avais offert, Jo, mais en bordeaux).

Mon nouveau Buff

En route donc pour Hahei, mais l’heure se fait finalement tard, donc nous nous arrêtons à Tairua pour la nuit. Il s’agit de 2 places de parc autorisées aux campervans au bord de l’estuaire local. Premier arrêt charmant donc, avec un grand sentiment d’indépendance! Voilà donc notre nouvelle maison pour le mois à venir 😉

Notre première halte

Notre maison

Le ciel est tellement clair qu’on voit la voie lactée

Le lendemain, nous arrivons enfin à Hahei et visitons la Cathedral Cove, une grande arche de pierre au bord de la plage. Nous y arrivons malheureusement à marée haute, donc la plage est en partie inaccessible…

Cathedral Cove

Nous enchaînons avec la Hot Water Beach qui, comme son nom l’indique, bénéficie de la géothermie pour chauffer le sable et l’eau du sac (froid) et du ressac (tiède). Les gens y viennent armés de pelles pour construire des digues de sable, retenant le ressac pour le chauffer. Nous pratiquons la version simplifiée, en plantant simplement les pieds sous le sable et, effectivement, ça chauffe (on se brûle même un peu).

Les digues disparaissent quand une vague un peu plus grande que les autres arrive

C’est bon chaud!

On sort de la plage, et nous mettons en route pour le centre de l’île du Nord, Hamilton, sauf que la pratique manque un peu et je roule à droite… accident éviter de justesse, mais la frayeur est un apprentissage efficace 😉

Thakhek i el circuit de Khammouane

Départ le matin en bus pour Thakhek, à mi-chemin entre la capitale et le Cambodge. Nous arrivons en fin d’après-midi relativement crevés par le long trajet. Nous prenons une chambre et allons contempler un coucher de soleil furtif sur le Mékong et la Thaïlande qui nous nargue de l’autre côté du fleuve.

Le soleil qui s’en va derrière la Thaïlande

Nous continuons notre petit tour d’horizon dans cette ville tranquille et accueillante. Nous soupons finalement sur la place principale, dans un stand de rue à côté d’un gigantesque château gonflable où se défoulent les enfants.

Le lendemain matin, nous louons une moto pour le Loop, une boucle de 3-4 jours à faire dans les environs. Départ donc par la route en direction du Vietnam, puis quelques sorties sur des pistes pour rejoindre des grottes. A la première, un espagnol de Séville improbable rencontré à l’agence de location de motos nous recommande de sauter l’étape, pas vraiment intéressante. Nous obtempérons, car nous avons déjà vu des grottes suffisamment intéressantes.

A la deuxième, on entre dans la Buddha cave par une ouverture minuscule (environ 0.5 Neus de haut, unité très pratique mais peu répandue) pour entrevoir un amoncellement de statues enfouies dans les cavités de la grotte. Mais le clou du spectacle est en-dessous, la Paseum cave, une grotte toute en longueur et inondée que l’on visite moyennant un petit bateau rien que pour nous, mû à la pagaie. Petite pause intime dans la fraîcheur et le silence donc.

La sortie de la Paseum cave

Pour le retour sur la piste, c’est Neus qui conduira le scooter, une première passée brillamment. Le début aura toutefois été marqué par une rencontre improbable: un local en moto s’arrête derrière nous alors que j’explique à Neus comment ça marche puis, lui indiquant que tout va bien, il fait signe de vouloir passer à droite, entre le talus et notre moto, là où je me trouve… je m’enlève donc, il vient à la hauteur de Neus, s’arrête, nous regarde, puis s’effondre en bas du talus avec sa moto, sous les rires des gamins qui le suivaient en vélo. Et c’est alors que l’effluve me parvient et que je comprends: il a au moins 4‰ par pneu! On l’aide à se relever et les gamins nous assurent qu’ils s’en occuperont 😉

Suite donc de notre périple, à travers des montagnes karstiques qui commencent à me sortir par les trous de nez… Le paysage est beau, Neus en profite et je me contente de conduire, un peu lassé de paysages fait de montagnes, de grottes et de cascades (je commence à comprendre pourquoi le mot chinois désignant le mot paysage est fait des 2 idéogrammes montagne et eau).

Petite visite du village tout tranquille de Mahaxay, où l’on profite de s’arrêter pour un jus de sucre de canne, puis dernier bout de route jusqu’à notre halte nocturne à Gnommalat.

Une halte à Mahaxay

La machine à canne à sucre, repère de Neus

Le lendemain, départ pour le nord, en arpentant puis longeant la controversée retenue du barrage de Nam Theun 2, dominée par les troncs blanchis des arbres submergés.

Au bord du lac de Nam Theun 2

Les arbres blanchis de Nam Theun 2

Redescente ensuite jusqu’à Lak Sao, petite ville de province où je trouve… un barbier! Autant dire qu’il n’a jamais tondu une barbe aussi longue et surtout jamais autrement qu’à la lame. Ce sera donc épique, car il me couche en position horizontale pour me raser au rasoir électrique, de sorte que mes narines jouent parfaitement le rôle d’entonnoirs. Je parfais donc ma maîtrise de l’apnée par près de 40ºC, mais nous avons bien ri!

Le barbier de Lak Sao

Nous continuons ensuite en direction de Ban Nahin et nous arrêtons à une source d’eau froide (selon les Laos, mais elle est parfaite pour se baigner), y retrouvons notre Andalou en pleine forme et faisons trempette.

La Cold Spring, mais pas tant que ça

Avec notre Andalou et un Allemand

Nous arrivons finalement en fin d’après-midi à Ban Nahin et visitons une cascade un peu trop enfouie dans la forêt pour que nous y parvenions avant la nuit. Durant le souper, une averse torrentielle nous surprend, rafraîchissant très momentanément l’atmosphère.

La rue devient rivière

Le lendemain, départ pour Kong Lor, une formation naturelle incroyable. L’histoire veut que des villageois du Hô Chi Minh se soient réfugiés dans une grotte de 40m de large par 10m de haut, durant 90 jours, jusqu’à ce qu’un canard les surprennent en venant du fond de la grotte: il y a donc forcément une sortie de l’autre côté! Le résultat, un tunnel naturel titanesque de 7.5km de long, présentant par endroit une voûte de 100m de haut. Une traversée d’une heure en bateau à moteur nous mène d’une extrêmité à l’autre, avec comme seule lumière nos frontales… Un moment qui vaut les 400km de moto!

L’entrée de Kong Lor

La sortie de Kong Lor

Le village de Ban Natane, de l’autre côté de la grotte

Après la visite de la grotte, nous nous mettons en route pour Vieng Kham, où nous passerons la nuit. Sur le chemin, nous rencontrons un constructeur de taiko local, qui en plus parle quelques mots d’anglais. Une rencontre très chouette, visiblement pour nous comme pour lui.

Notre constructeur, le pot de peinture à la main

Les troncs en préparation

Le séchage des peaux, pour l’instant plutôt un gros morceau de lard plein de mouches…

Finalement retour sur Thakhek, après une nuit à Vieng Kham. Arrivés en fin de matinée, on y fera une lessive, on enverra un colis pour la Suisse et achèterons les billets de bus pour Paksé, notre prochaine destination.

Luang Prabang

Passem la frontera sense problemes i aconseguim desfer-nos de tots els bhats (moneda de Tailandia) per pagar la visa. Pero amb els càlculs de quants bhats i dolars hem d’utilitzar ens oblidem de retirar kips (moneda de Laos) així que contiuem el trajecte en bus sense moneda local. Ja en treurem quan arribem! O això és el que pensem… Ràpidament descobrim que aquí tots els lavabos del camí son de pagament i he de demanar a una altra persona del bus que em deixi uns quants kips per anar-hi…

Ens havien dit que el bus Chiang Rai – Luang Prabang arribaria a les 6 del mati a la nostra destinació, però lluny de mantenir la promesa de l’estació de busos a Chiang Rai, arribem a les 3:30 del matí. Nou país, nova moneda, noves costums i nosaltres a les 3:30 sense haver dormit i sense allotjament. Així que ens intentem acomodar a l’estació i dormir fins a que surti el sol.

Cap allà les 6 decidim que no dormirem més (comencen a arribar locals) i agafem un tuk-tuk cap al centre de la ciutat per veure si podem trobar un hotel i agafar una habitació. Aixi comença la nostra aventura a Laos.

Com que estem una mica cansats del viatge decidim dedicar el dia a passejar-nos per la ciutat. Agafem el carreró que bordeja el riu Mekong i caminem fins arribar al temple Wat Xieng Thong. Al principi dubtem de si entrar o no. Estem una mica cansats de tants temples. Pero al final ens hem dit que com a minim hem de veure si a Laos son una mica diferents. I bé que hem fet! El temple és preciós. Composat de diversos pabellons, tots recoberts de motius daurats sobre fons vermell o negre. Per fi canviem d’estil! A Myanmar i Tailàndia els temples eren força similars, però sembla que aqui a Laos tenen un altre estil que renova les nostres ganes de visitar-ne.

Temple de style Luang Prabang, Wat Xieng Thong

Des scènes quotidiennes représentées sur les façades

Després del temple agafem un pontet de bambú (de pagament) que ens porta a l’altra banda del riu on hi ha uns poblets de teixidors. Veiem unes quantes cases amb telers i diuen que venen el que teixexein ells mateixos (no ens ho creiem gaire…) i ens passegem fins arribar a un segon pont de bambú (també de pagament) que ens torna a Luang Prabang. I així és Laos, 10000 kips per aki 20000 kips per allà i pagues per tot. Pero bueno, ens anem fent a la idea.

Le pont de bambou qui mène à Ban Xangkhong

Dinem i tornem a descansar a l’hotel. Al vespre quan sortim a sopar descobrim que Luang Prabang és molt turistic i està ple de botiguetes i un mercat de nit de souvenirs. Però té un ambient agradable i una certa qualitat en els souvenirs. Ens sentim molt còmodes en aquesta nova ciutat.

Els dos llocs més interessants a visitar aquí són les cascades i la cova Pak Ou. L’endemà lloguem una moto i comencem per la cova. Pak Ou en si no es gaire impressionant, pero les vistes que tens són molt xules. Tota la zona de Luang Prabang està plena de muntanyes karstiques.

Vue sur le Mékong depuis Pak Ou

A la tarda intentem anar a la cascada més famosa, la Kuang Si. Però arribem molt tard i ja quasi ens tanquen el recinte. La cascada és increible. D’aigua turquesa forma un riu que crea gorgs de sediments on et pots banyar. Paradisiac!

On passe d’un bassin à l’autre à pied

Même sans soleil, c’est pas dégueu…

Le couple rafraîchi

Ens impressiona tant que decidim tornar-hi l’endemà a passar-hi el dia.

Cascades de Kuang Si

En remontant vers la chute principale

La chute fait au moins 100m

Du haut des 100m, juste avant le gouffre

Cap a mitja tarda tornem de les cascades cap a Luang Prabang. El nostre bus sortirà l’endemà al matí, així que decidim fer una visita al museu d’arts tradicionals i etnies. Tenen una exposició permanent molt interessant sobre els diferents pobles de les muntanyes (Akha, Hmong, Kmhmu…) explicant les seves costums i maneres de vestir. La part que més ens agrada és l’exposició temporal sobre les llavors que aquestes tribus utilitzen per decorar les seves robes. Ara ja coneixem els diferents tipus de llavors i sabem identificar-les! Molt útil per saber què és autèntic! Podeu trobar la informació de la exposició en aquest enllaç.

Per acabar la nostra visita de Luang Prabang fem un passeig amb el que ens queda de llum a les casetes on antigament es fumava opi. Estan una mica amagades, enmig d’un estanc i mig en ruines. Però ens hi acostem per veure-les de prop a través d’una passarela de fusta de nyigui-nyogui.

Il ne manque que la pipe… et l’opium

Ti passes ou ti passes pô?

L’endroit devait être incroyable du temps où il était utilisé…